J’ai entrepris la formation en architecture du paysage parce que j’avais envie de faire des études qui touchaient à plusieurs domaines : j’étais tout autant attiré par l’histoire de l’art que par la botanique.
La formation en architecture du paysage ne se résume pas à l’aménagement de parcs et de jardins. Elle nous conduit dès le départ à travailler sur des projets d’aménagement de plusieurs hectares pour lesquels nous devons tenir compte tant des aspects scientifiques qu’esthétiques du paysage.
L’architecte du paysage doit avoir une vision transversale des projets : il intervient dans la gestion des ressources et de l’espace, il doit à la fois pouvoir lire et rédiger des plans et interpréter des données scientifiques. Il a donc besoin d’acquérir des connaissances dans une grande diversité de disciplines
En 1ère master, j’ai effectué mon stage dans un bureau compétent en matière d’architecture, d’architecture du paysage et d’études d’incidences. Ce stage m’a permis de voir l’étendue des débouchés auxquels ma formation pouvait mener.
Lorsque j’ai terminé mes études en septembre 2012, j’ai directement répondu à trois offres d’emplois. L’une d’entre elles portait plus spécifiquement sur le domaine des études d’incidences. Sans avoir découvert ce métier dans le cadre de mon stage, je n’aurais jamais osé postuler pour cette offre.
C’est pourtant dans cette société, la société CSD, que j’ai été engagé et que je travaille depuis octobre 2012. CSD est un groupe européen d’ingénierie et de conseil actif entre dans le domaine des infrastructures, du bâtiment, de l’environnement et de l’eau. CSD fournit des prestations de conseils et développe des solutions économiques et ingénieuses qui augmentent la qualité de la vie et de l’environnement. En Belgique, CSD Ingénieurs est présent depuis 1989 et principalement actif dans le domaine des études d’incidences sur l’environnement, de l’assainissement des sites pollués et de la conception durable de bâtiments et de quartiers.
Au début, je travaillais principalement sur des études d’incidences sur les éoliennes. A présent, je suis également impliqué dans des projets immobiliers : développement de zonings économiques, implantation de bureaux, de nouveaux quartiers, etc. Les incidences liées à de tels aménagements sont à échelles variables et peuvent concerner tant la biodiversité que des aspects techniques comme l’électricité, la gestion des déchets ou la mobilité. Notre rôle est d’analyser le projet dans son ensemble, d’imaginer comment il va fonctionner et de voir s’il peut s’intégrer dans l’espace concerné (une ville par exemple). En fonction du projet sur lequel je travaille, je collabore avec différents spécialistes (ingénieurs civils et industriels, bioingenieurs, géologues, urbanistes, architectes, géographes, biologistes, agronomes,…).
Il m’arrive également d’avoir des échanges avec d’autres collègues à l’étranger. Le groupe CSD compte, en effet, 500 collaborateurs répartis dans 30 succursales en Suisse, Belgique, France, Allemagne, Italie et Lituanie.
Ce que j’apprécie le plus dans mon travail, c’est d’avoir cette vue globale sur les différents domaines qui entrent en compte dans nos projets, à savoir le milieu biologique, le patrimoine, l’énergie, ainsi que les aspects urbanistiques, socio-économiques et l’aménagement du territoire.
Cela correspond vraiment à ce qui m’a attiré dans ces études : cette approche à la fois généraliste et multidisciplinaire.
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