Le paysage peut se définir de multiples manières et apparaître à différentes échelles : une région, une province, une commune, un village, un parc, un jardin.

Par architecture du paysage, on imagine souvent la création de jardins ou d’espaces verts. Notre formation est beaucoup plus large, elle est pluridisciplinaire : apprendre le paysage, en comprendre les évolutions, être conscient que l’homme en fait intégralement partie et y joue un rôle prépondérant. Mais il s’agit également d’acquérir des connaissances en botanique, physique, géologie, dessin, histoire de l’art, infographie, etc. C’est cette variété qui m’a avant tout attiré dans ces études.

Dans le cadre de mon travail de fin d’études, effectué au Congo, j’ai comparé deux méthodes d’analyse paysagère : une méthode basée sur l’écologie du paysage et une autre méthode basée sur de la cartographie participative, avec les populations locales. L’objectif était d’analyser un territoire avec ces deux méthodes, de comparer les résultats, d’en extraire les similitudes et les différences. Une fois encore, c’est ce mélange d’analyses scientifiques et d’approche sociale du paysage que j’ai trouvé vraiment passionnant.

Mes études m’ont permis de voyager, de côtoyer des professeurs différents et de découvrir de nombreuses compétences.

Les possibilités de débouchés sont variables: il est bien entendu possible de se lancer dans le domaine de l’aménagement paysager ou de travailler dans des bureaux d’études. Mais il est aussi possible de se faire engager dans les services aménagement du territoire et urbanisme des administrations communales, provinciales, régionales ou dans des bureaux d’ingénieurs conseils chargés d’études d’incidences.

Aujourd’hui, je travaille dans un bureau de géomètre, auteur de projet pour des communes et des particuliers. Nous intervenons dans le cadre de l’aménagement du territoire. Nous travaillons sur des plans de secteurs, des schémas de structure communaux, nous éditons des règles en matière de cohérence architecturale ou urbanistique,…. Et en ce qui me concerne, le travail se passe autant sur le terrain qu’en bureau. Je réalise des levés topographiques, des études d’incidences paysagères et environnementales, je dessine des plans, je participe à des réunions avec les citoyens et collabore avec des bureaux d’architectes, d’urbanistes, d’ingénieurs.

Si les logiciels ou les outils utilisés ne correspondent pas toujours aux outils auxquels j’ai été formé, les notions que j’ai acquises pendant mes études sont suffisantes et me permettent de m’adapter.

Mon métier est vraiment très varié, à l’image de mes études et c’est ce qui me plaît !